Un monde nouveau est en train d’apparaître. Il faut s’y préparer : les robots débarquent dans nos vies. Ils trottent, parlent, interagissent. D’ici peu, ils vont accompagner les personnes à mobilité réduite, venir en aide aux employés, nous aider à bricoler… Avant-hier, j’ai même suivi un congrès à Amsterdam qui leur était intégralement dédié. Le sujet de ce colloque portait plus exactement sur les enjeux de la collaboration Homme-Robot, autant dans le milieu industriel que dans le domaine de la robotique de service. Le séminaire n’abordait pas les innovations technologiques. Le sujet était surtout examinée sous les différents axes la question du facteur humain, la révolution dans les process industriels. En écoutant certains intervenants, j’ai compris qu’un renouvellement important s’est effectué dans les mentalités : les robots ne sont plus examinés comme des remplaçants, mais bien comme des alliés. Au point qu’on ne parle plus question de robots que de robots humanoïdes collaboratifs (qu’on désigne même sous le nom de cobot). La robotique collaborative prépare les robots non en tant que travailleurs isolés mais de manière à ce qu’ils travaillent non seulement au contact de l’homme mais aussi en collaboration avec lui. Cette relation nécessite d’une part une intelligence embarquée, s’appuyant sur les senseurs du robot, et implique également que le robot soit compliant, c’est-à-dire que ses gestes soient élastiques, au plus proche de ceux des êtres vivants. La robotique collaborative intéresse désormais la plupart des secteurs économiques, qu’il s’agisse de grandes entreprises ou de PME. Le caractère polyvalent, Agence SEO Lille la sécurité et le rendement qui caractérisent ces robots font d’eux des dispositifs permettant d’augurer l’automatisation de tâches peu ou pas robotisées à ce jour. La robotique collaborative est en définitive le second niveau de robotisation des entreprises, la colonne vertébrale de l’usine du futur. Et je suis bien certain d’une chose : la période qui vient risquent d’être grisante à vivre. Les robots vont devoir convaincre de leur nécessité mais aussi savoir s’intégrer. Mais ce séminaire a suffi à me convaincre. Et je suis confiant à l’idée que d’ici cinq ans, nous aurons tous un Pepper à la maison pour nous assister dans ses occupations.