Dans l’univers du jeu vidéo, j’entends souvent des joueurs se plaindre que les constructeurs de console et les éditeurs de jeux les prennent pour des pigeons. Et cela m’agace profondément, la plupart du temps. Mais je dois dire qu’en ce qui concerne la Switch, je suis plutôt d’accord avec eux : j’avais rarement vu une telle arrogance de la part d’un géant du secteur ! Bien sûr, tout le monde ne partage pas ma position. Récemment, j’ai pu découvrir Barcelone dans le cadre d’un voyage de groupe, et comme notre groupe comptait un gamer comme moi, nous en avons beaucoup parlé. C’était un supporter de longue date de Big N, et il était donc vraiment attiré par la Switch. Mais ce n’est absolument pas mon cas, et je demeure particulièrement sombre quant au succès de cette console. De mon point de vue, le plombier a fait de nombreuses erreurs. Le line-up de la console est quand même du jamais vu dans l’histoire du jeu vidéo : aucun constructeur n’avait jamais osé proposer une console avec aussi peu de jeux ! Alors que c’est tout de même là le nerf de la guerre ! Par exemple, j’ai acheté la première Xbox pour jouer à Dead rising, et la Gamecube pour jouer à Pikmin. Mais je ne vais certainement pas acheter une Switch à 400 euros (la console à 300 euros sera vendue nue et sans accessoires) pour jouer à Zelda, qui plus est un Zelda horriblement aliasé et qui semble particulièrement vide (les open worlds requièrent visiblement un savoir-faire que ne semble pas posséder Nintendo). Bien sûr, le concept initial de cette console est plutôt séduisant : l’idée de proposer un tout-en-un vidéoludique est vraiment ingénieuse. Sur le papier, du moins. Parce que le résultat est bien en deçà de mes attentes. Avec les pertes d’argent provoquées par la Wii U, Big N est déjà dans une situation délicate. Si le Switch est un échec, ce sera une vraie catastrophe pour Nintendo, qui aura bien du mal à remonter la pente. Mais au vu de sa console, c’est exactement ce qui va arriver. Il faut vraiment espérer que la firme ait gardé quelques surprises en réserve qui feront toute la différence. Mais elles ont intérêt à être de taille ! Soit dit en passant, ce voyage de groupe à Barcelone s’est avéré être une excellente surprise. La destination est d’ailleurs entrée dans mon top 10. Voilà le site où nous avons trouvé ce voyage, si vous souhaitez jeter un coup d’oeil. Plus d’information sur l’agence organisatrice du voyage à Barcelone en allant sur le site web de l’organisateur.
La R&D en France
La situation des «jeunes pousses» s’améliore mais il leur est encore difficile de développer leur activités en France à une plus grande échelle. Plusieurs initiatives privées et publiques ont été prises pour dynamiser le tissu des jeunes entreprises. Elles englobent l’initiative French Tech et la création de la plus grande plateforme de jeunes entreprises en Europe, Station F. Si la part des nouvelles entreprises dans les secteurs à forte intensité de connaissances est en hausse, le capitalrisque demeure encore insuffisant pour permettre aux entreprises à croissance rapide de se développer et de rester en France. En proportion du PIB, le montant du capital-risque reçu par les entreprises françaises place la France en quatrième position dans l’Union européenne devant l’Allemagne et le Royaume-Uni (Commission européenne, 2018). Le financement public (principalement par l’intermédiaire de la Banque publique d’investissement – BPI France) joue un grand rôle sur le marché français, d’autant qu’il n’existe que peu de fonds dotés d’une capacité suffisante pour investir dans les projets de grande envergure. Enfin, et en complément des réformes fiscales, des incitations fiscales efficaces sont maintenues dans la loi de finances 2018, telles que le dispositif «Jeunes entreprises innovantes» et la réduction d’impôt, prévue par la loi Madelin, sur les investissements effectués dans les PME. Les politiques de R&D sont en cours d’évaluation. Une Commission nationale d’évaluation des politiques d’innovation (CNEPI) a été créée en 2014 pour passer en revue le système d’innovation français. Il convient néanmoins de mieux préciser la manière dont les travaux de cette commission seront exploités pour améliorer les politiques futures. En particulier, l’examen complet du système d’innovation français réalisé en 2016 n’a pas encore entraîné de changements notables. Concernant la politique de recherche, une Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur a été instituée en 2006 avant de devenir, en 2013, le Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur. Pour autant, les organismes de recherche ne sont pas tenus de donner suite aux résultats de ses évaluations selon lesquels il y a sans doute place pour une amélioration du système d’évaluation de la recherche publique (OCDE, 2014).